Hordes of the old hammer

Un régiment de renom orque vraiment brutal du monde der Warhammer Fantasy Battle, développé par Richard Halliwell. Le White Dwarf vo N°106 présenta en 1988 le contexte de cette bande de guerriers orques chevauchant des sangliers. Les illustrations, très immersives furent réalisées par Paul Bonner.

Les Boar Boyz de Bratt constituent un clan orque renommé de chevaucheurs de sangliers. Ils teignent leurs sangliers dans des teintes vives et criardes. Leur camp se trouve dans une zone boisée au pied des montagnes World’s Edge, non loin de KarakVvarn. À l’intérieur de la palissade se trouve l’enclos des grouïks-grouïks de guerre avec les verrats et les truies du troupeau de lait. Ceux qui cherchent à rejoindre le pakk sont soumis à des marches et des patrouilles burtales, marchant aux côtés des cavaliers. Les survivants peuvent choisir un étalon et tenter de l’apprivoiser, souvent en commençant par lui donner un coup de tête. 

En raison du comportement vicieux et têtu des sangliers, tous les Orques ne sont pas aptes à chevaucher un tel animal. Ce bestiau est bien connu pour attaquer tous ceux qui tentent de monter sur son dos poilu, tuant des Orque par dizaines jusqu’à ce qu’un sanglier accepte finalement l’un des orques comme cavalier. Pour montrer leur fierté, une foule de Boar Boyz est connue pour montrer leur statut à leurs frères presque quotidiennement. De telles démonstrations incluent des noms et des titres brutaux tels que « les dents d'grouïk-grouïks », « les Détrousseurs Ronflants » ou « les Briseurs de Lignes ». Les bandes de sangliers Boyz sont également connues pour éclabousser des images grossières de sanglier sur bon nombre de leurs bannières et équipements de guerre, tels que des icônes représentant des crânes à défenses, des sabots ensanglantés et de nombreux glyphes similaires.

Rokyug pénétra dans le camp des "Boar Boyz" après une marche qui dura plusieurs jours de plus que prévu. Il faillit ne pas y arriver. Les rituels d'initiation commencent demain, le jour de la demi-lune. Personne ne lui prêta attention jusqu'à ce qu'à contrecœur, un vieil Orque à la barbe grise interrompe sa partie de dés et crie : « Toi, là ! Près de la grande grotte ! Maintenant, dégage ! »

Rokyug se rendit à son logement, une grande hutte à la périphérie du camp. À l'intérieur, une douzaine de recrues potentielles. Les Boar Boyz de Bratt ! La cavalerie Orque la plus dure de ce côté des Montagnes du Bord du Monde. Rokyug était un vétéran Orque, héros de nombreuses batailles gigantesques et un dur à cuire en général. Il savait qu'il passerait les rites. Bientôt, il serait à dos de l’un des célèbres sangliers teints de la meute. C’était le sommet. Il avait réussi.

Juste avant la tombée de la nuit, le même Orque grisonnant arriva à "Ut 17", accompagné d’un Hobgobelin encore plus âgé. L’Orque présenta en criant : « Ridd, Warboy Ridd ! Porte-étendard, second en commandement et collecteur de têtes. Lui, là, » dit-il en pointant le Hobgobelin, « c’est Hogg, et comme vous pouvez le voir, c’est un Gobelin du bord. »

« Maintenant, voilà votre shilling ! » Il remit à chacun des douze recrues une petite pièce d’argent, « et voici vos sangliers ! » Hogg fit entrer un groupe de sangliers dans la hutte. Ridd commença à narrer les exploits héroïques des Boar Boyz, et la fameuse bière de sanglier disparut rapidement…

Rokyug fut réveillé, bien avant l’aube, par trois coups de pied fermes dans l’estomac. Sa tête lui faisait mal, et il se sentait très malade. Ridd se tenait au-dessus de lui, criant :

« Debout, debout ! Maintenant, mes garçons, vous venez d’apprendre deux choses. Premièrement, restez loin de la bière de sanglier. Ça vous retourne la tête. Deuxièmement, faites attention à votre argent quand le vieux Ridd est dans les parages ! » Ridd montra les douze pièces d’argent dans sa paume, les glissa dans une bourse et ricana de sa propre blague. Ensuite, tout en hurlant ses ordres, l’initiation commença…

Les recrues marchèrent des kilomètres chaque jour et montaient des gardes longues chaque nuit. Elles étaient harcelées par Ridd, forcées de cuisiner et même de nettoyer après les Gobelins. Après un mois de cela, elles rejoignirent les patrouilles de la meute — de longues marches vers le nord et l’est du camp. Les soldats montaient leurs terrifiants sangliers de guerre, tandis que les initiés couraient à pied, des heures d’affilée. En courant, Ridd lançait les vers de leur chant de marche :

« Voulez-vous être un cavalier Boar Boyz ? »
« Plutôt mourir qu’être z'un employé de bureau… »

La moitié des camarades recrues de Rokyug avaient disparu : deux étaient morts pendant les marches, un avait été empalé à mort par une monture nerveuse et trois autres étaient morts dans des bagarres entre eux ou, pire encore, avec les soldats. Finalement, il fut amené seul à l’immense enclos de sangliers de guerre, renforcé par du bois massif.

L’enclos était relativement vide, le troupeau principal pâturant sur les pentes inférieures des montagnes. Hogg s’appuyait contre la clôture solide.

« Des étalons de sangliers de guerre, chacun d’entre eux. » Un geste large désigna une trentaine de bêtes sauvages, bruyantes et malodorantes. Les nouvelles recrues de la harde n’avaient pas encore les couleurs de leurs aînés, dont la fourrure était teinte de motifs lumineux et éclatants. Les sangliers teints par Hogg étaient très prisés par les tribus des montagnes ; même des commerçants traversaient les Montagnes du Bord du Monde pour acheter à Hogg.

« J’ai appris mon métier avec des chiens de chasse », expliqua-t-il. « Et puis, quand le commerce s’est calmé, j’ai fini ici. Maintenant, je m’occupe des sangliers, ils sont vraiment coriaces, tu sais. » Il fit une pause pour tirer une profonde bouffée de sa pipe en bois de hickory, remplie d’une herbe amère. « C’est l’heure de choisir le tien. Allez, prends parmi les nouveaux. »

Un Rokyug perplexe examina les animaux teints en brun.
« Qu'en penses-tu, Hogg ? », demanda-t-il.
« Peu importe, ils sont tous des bêtes maléfiques. La mauvaise nouvelle, c'est que la seule façon de devenir un cavalier des Boar Boyz, c'est de forcer l'une de ces bêtes à te respecter », répondit Hogg.

Quand le nouveau recrue demanda comment, Hogg lui fit un clin d'œil :
« C'est un secret. Maintenant, va-t'en ! »

Rokyug grimpa prudemment par-dessus la barrière, traversa le groupe et tenta de trouver la plus faible et la moins menaçante des créatures. Très vite, il comprit que sa recherche était vaine. Perdu dans ses pensées pendant un instant, il s'approcha d'une bête malodorante qui mâchait tranquillement de l'herbe fraîche.
Hogg cria : « Quoi que tu fasses, ne reste pas derrière elle ! » La créature réagit immédiatement avec un coup de sabot d'une précision terrifiante.

Au début du printemps, les neiges du Col du Feu Noir commençaient à fondre, et le trafic trans-montagnard battait son plein. Fermant la marche des patrouilles, il ne restait plus que trois des recrues originales. Elles avaient passé des semaines à apprendre à maîtriser leurs énormes montures en leur donnant des coups de tête jusqu'à ce qu'elles arrêtent de riposter. Elles avaient été tour à tour projetées, piétinées et désarçonnées, jusqu'à ce qu'elles sachent enfin rester en selle. Elles étaient fatiguées, endolories, couvertes de bleus, mais au moins elles n'avaient plus besoin de patrouiller à pied. Le groupe avançait en silence à travers la maigre végétation sous la limite des arbres. Soudain, plus loin, un éclaireur gobelin poussa un cri d'alerte semblable à un oiseau. Malgré leur entraînement, les trois recrues ne pouvaient pas suivre le rythme des vétérans. Ces derniers enfoncèrent leurs éperons dans les flancs des sangliers, qui partirent au galop. En quelques secondes, ils avaient disparu de vue.

Lorsque les recrues les rejoignirent, un des vétérans était tombé, deux Elfes gisaient morts sur le sentier, et un troisième était pris dans un filet et ligoté. L’Elfe resta stoïquement silencieux tandis qu’il était frappé et roué de coups pour venger l’Orque tombé. L'Elfe demeura silencieux, malgré le traitement que lui infligeaient ses ravisseurs. Rokyug retourna à la routine éprouvante d'aiguiser les armes, de polir les armures, de donner des coups de tête et de monter son sanglier, tout en gérant le redoutable parcours d'assaut pour chevaucheurs de sangliers.

Des rumeurs sur « une grande offensive au nord » circulaient dans le camp lorsqu’un matin, Rokyug et les deux autres recrues survivantes furent convoqués à la lisière du camp. Là, ils trouvèrent Bratt, Ridd et leurs sangliers sans selles, accompagnés du prisonnier elfe. Ridd détacha les chaînes de l’Elfe. Ce dernier, stupéfait, bondit sur ses pieds et disparut rapidement dans les bois. Bratt et Ridd observèrent la scène avec horreur.

« Restez pas plantés là comme des imbéciles, tas de guignols ! Allez le rattraper ! »

Dogga, le plus jeune des trois, connaissait bien les forêts autour des frontières de l’Empire. Il prit la tête. Rokyug suivait de près sur les traces de Dogga, tandis que Brik ’Ead fermait la marche. Dogga n’eut aucun mal à retrouver la piste ; l’Elfe, pressé par le temps, ne faisait aucun effort pour la dissimuler. Galopant à toute vitesse à travers les bois, ils arrivèrent à un rapide écumeux où l’Elfe traversa en sautant sur des pierres. Le sanglier de Dogga, toujours lancé à pleine vitesse, franchit le passage. Celui de Rokyug eut plus de difficultés sur les pierres glissantes, mais parvint à passer. Par contre, la monture de Brik ’Ead perdit l’équilibre. Cavalier et monture tombèrent dans l’eau en criant, jurant et couinant, emportés par le courant déchaîné. Ils furent éliminés de la poursuite et des Boar Boyz de Bratt.

Au-delà des rapides, la piste de l’Elfe conduisit les poursuivants à une pente boueuse et raide, menant à une clairière. Rokyug sentit le danger d'une embuscade et arrêta prudemment son sanglier en tirant sur sa crinière. Dogga, lui, entra en trombe dans la clairière. Il n'avait parcouru que la moitié du chemin lorsqu’un Elfe jaillit de sa cachette et planta une lance improvisée dans l’abdomen de l’Orque. Dogga poussa un cri aigu et chuta de son sanglier. Effrayée et désorientée, la bête repartit en courant dans la forêt. L’Elfe retira la lance du corps de Dogga et scruta les alentours. Rokyug et sa monture restaient immobiles et silencieux, mais l’Elfe les aperçut et s’enfuit. Rokyug fit avancer son sanglier d’un coup de crosse sur sa lance, faisant bondir l’animal à une vitesse fulgurante. En un seul mouvement, Rokyug immobilisa sa monture lancée à pleine vitesse et transforma l’élan en un puissant jet de lance. Il observa l’arme tracer un arc dans les airs.

Thwokk ! Rokyug se félicita alors que la lance s’enfonçait avec précision dans le dos de l’Elfe. Ce dernier poussa un cri, tomba, se tortilla un instant, puis resta immobile.

Ridd conduisit Rokyug jusqu’à sa hutte au centre du camp. Le linteau était décoré de têtes coupées à divers stades de décomposition. Des drapeaux, fanions et étendards, ornés de têtes coupées supplémentaires, tapissaient les murs. La hutte était plongée dans une quasi-obscurité. Rokyug plissa les yeux alors que Ridd allumait une torche huilée.

« Honneurs », expliqua Ridd.

Rokyug était un peu perplexe. « Ouais, je crois comprendre. »

« Non, honneurs, les honneurs de bataille ! » Ridd ponctua ses paroles d’une solide claque sur le côté de la tête de Rokyug.

Andy Smith a réalisé une vidéo sur Youtube concernant cet article et cette unité.  La vidéo montre des images HD de l'art original des régiments légendaires de cavaliers orques sur sangliers de Warhammer, issus du lore de Games Workshop, réalisés par Paul Bonner et publiés il y a 30 ans. Il indique que << L'objectif principal de sa chaîne Original Oldhammer Artwork est de stimuler l'intérêt pour les artistes et les œuvres d'art associées aux premières années de Games Workshop et Citadel Miniatures. Deuxièmement, nous visons à sensibiliser à la collection de ces œuvres d'art magnifiques en servant de point central pour la communauté. >> Il précise également que << Ces fabuleuses œuvres d'art sont disponibles à la vente et peuvent être trouvées dans notre groupe Facebook accessible via la page Original Oldhammer Artwork. >>

Thaindon, Seigneur de Caledor, et Kargos le Destructeur, est une figurine produite par Marauders Miniatures en 1992 et distribuée par Games Workshop. Sculpteurs: Aly et Trish Morrison. Sorti en: Mai 1992. La figurine apparaît pour la première fois dans le "Citadel Miniatures Catalogue" de 1993 sous le nom MB17 "High Elf Dragonlord".

Parmi les Seigneurs Dragons elfes, le nom de Thaindon est tenu en haute estime, car c’est lui qui a dompté le Dragon de Feu Kargos, qui avait incendié des centaines de châteaux, le soumettant à sa volonté. Thaindon triompha lors de la puissante bataille contre le dragon, gagnant à la fois le respect de la créature et le droit de la chevaucher au combat. Ensemble, ils sont justement redoutés dans tous les royaumes des Elfes. Des côtes déchiquetées de Naggaroth aux territoires complexes de la Grande Forêt de Lothern, ils sont mentionnés avec révérence, et des récits de leur aide courageuse en temps de besoin circulent largement.

Ainsi, Thaindon s’est donné pour mission de répondre à l’appel de toute communauté elfique sollicitant son aide. Chaque fois que la race elfique est menacée, Thaindon est là, apportant la destruction à ses ennemis sans rien demander en retour.

Lorsque Thaindon se lance dans la bataille avec l'ancien étendard de Caledor flottant au vent, sa présence inspire un courage renouvelé à tous ceux qui le voient. Son ombre projetée sur le champ de bataille est une vision exaltante pour toutes les troupes elfiques, car elles savent qu’avec lui à leurs côtés, la victoire leur est assurée. Thaindon est armé d’une lance, porte une armure légère et chevauche Kargos, un Dragon de Feu. Thaindon porte également l’Étendard de Caledor : c’est un étendard magique, et toute unité elfique proche de celui-ci n’a pas besoin d’effectuer de tests de peur ou de déroute.

Thaindon de Caledor

• Origine : Thaindon est un Seigneur Dragon (Dragonlord), une élite de guerriers Hauts Elfes issus du royaume de Caledor, célèbre pour ses dragons et ses puissants cavaliers.
• Histoire héroïque : Thaindon est reconnu pour avoir combattu et dompté le Dragon de Feu Kargos, une créature légendaire qui avait incendié des centaines de châteaux. Par cette victoire, il gagna non seulement le respect de Kargos, mais aussi le droit de le chevaucher.
• Mission personnelle : Thaindon est un défenseur des Elfes, répondant à leurs appels à l’aide partout où leur survie est menacée. Il intervient sans demander de récompense, portant l'étendard ancestral de Caledor.

Kargos le Dragon de Feu

• Créature légendaire : Kargos est décrit comme un dragon redoutable et ancien, connu pour sa puissance et sa capacité à semer la destruction. Avant d'être dompté, il était une menace majeure pour de nombreuses forteresses.
• Allié redoutable : Une fois lié à Thaindon, Kargos devient un partenaire inséparable sur le champ de bataille, alliant sa force brute à l’habileté de son cavalier.

Objets emblématiques

• L’Étendard de Caledor : Thaindon porte cet étendard magique, qui renforce le moral des troupes elfiques à proximité. Toute unité elfique dans un rayon de 12 pouces est immunisée contre la peur et la déroute.
• Équipement : Thaindon est armé d’une lance et porte une armure légère, typique des Seigneurs Dragons pour maintenir leur agilité tout en chevauchant les imposants dragons.

 

 

Traduction de l'article du White Dwarf 95 présentant le disque:

Le groupe Sabbat

Deux groupes partagent ce nom : un groupe de black/thrash metal japonais et un groupe de thrash metal britannique.

1) Sabbat est un groupe de black/thrash métal japonais. Sans aucun rapport avec White Dwarf/Warhammer..

2) Le groupe britannique Sabbat est un groupe de thrash métal formé à partir des cendres de deux groupes de lycée précédents, 'Hell' et 'Hydra', en mai 1985, lorsque le chanteur Martin Walkyrier  et le bassiste Fraser Craske ont abandonné leur guitariste (qui souhaitait se concentrer sur un style de métal plus mélodique) et se sont associés au guitariste Andy Sneap et au batteur Simon Negus pour former la première formation de Sabbat .  Après avoir sorti un Flexi-disc inspiré de Warhammer sur la couverture du magazine White Dwarf, le groupe a signé un contrat avec German Noise Records à la mi-1987. (Les photos ci dessus sont des photographies de ce groupe prises dans les années 80)

Du sang pour le dieu du sang

Même si le disque flexible des années 80 est désormais quasi impossible à trouver, l'évolution technique permet aujourd'hui de trouver facilement la chanson en ligne.

Traduction des paroles:

[1. Le Cauchemar Commence]

(Les) autrefois puissantes cités se sont maintenant effondrées et transformées en sable
Ici demeuraient les Vieux Slanns (les Maîtres)
Sagesse infinie (un droit donné par Dieu)
Pour ces scientifiques en génétique formant une nouvelle vie
Pourtant, ces êtres puissants n'auraient jamais pu savoir
Leurs graines de destruction étaient déjà semées

Voyez comment les portes du vide qui retenaient l'ennemi du Chaos
Frémissent et se brisent, une surcharge d'entropie
Crachant des créatures, des machinations obscènes
Des entités malveillantes déforment la création
Enveloppés de ténèbres, ils attendent silencieusement
Comptant les jours jusqu'à ce que le Dieu du Sang se réveille

Armés de fureur, masqués par la nuit
Des mutations engendrées par la puissance de la pierre de distorsion Vont
maintenant avancer, proliférer
Pour tuer et conquérir, dominer

[Refrain :]
De leurs trous et de leurs cavernes profondes
Dix millions de pieds d'Orques et de Gobelins
Avec des cœurs affamés et des couteaux aiguisés
Ils viennent prendre vos vies sans valeur

[L'appel aux armes]
"Du sang pour le Dieu du Sang !" [x2]

Mourez ! – Le chaos te réclame
Meurs ! – Le chaos te mutile Meurs
! – Le chaos te réclame
Meurs - Le chaos prend ton âme
Ton âme

Meurs ! – Le chaos te réclame Meurs
! – Le chaos te mutile Meurs
! – Le chaos te réclame
Meurs - Le chaos prend ton âme

[2. Que la bataille commence]

Fuyez maintenant, terrifiés, tandis que les ténèbres descendent
Les forces de la nature se plient sans relâche
Propagation du cancer, permutations perverses
Entropie chaotique, malformations déformées
Jusqu'à ce que là où se trouvaient autrefois la beauté se trouvent le chaos et la guerre
Et ce qui était légal n'est plus légal

En dessous de cette cité endormie Des
yeux rouges remplis de rage, pas de pitié
Traquent nos rêves avec dents et griffes
Et désirent ardemment ronger la chair humaine

[Refrain :]
De leurs trous et de leurs cavernes profondes
Dix millions de pieds d'Orques et de Gobelins
Avec des cœurs affamés et des couteaux aiguisés
Ils viennent prendre vos vies sans valeur

[L'appel aux armes]
"Du sang pour le Dieu du Sang !" [x2]

Meurs - Le chaos te réclame [x3]
Meurs - Le chaos prend ton âme
Ton âme

Meurs - Le chaos te réclame [3]
Meurs - Le chaos prend ton âme

[Solo de guitare]

[3. Le champ est perdu]

En lambeaux nos rangs brisés
Sont balayés par ce déluge
Les créatures du chaos déchirent notre chair
Et boivent notre sang

[Le Dieu du sang se lève]
"Je suis Khorne, je suis la mort
Craignez mon nom, mon souffle glacial
Ressens la puissance, un froid mortel
Quand je dis "meurs", alors tu mourras !"

Vois comment les portes du vide qui retenaient l'ennemi du Chaos
Tremblent et se brisent, une surcharge d'entropie
Crachant des créatures, des machinations obscènes
Des entités malveillantes déforment la création
Enveloppées de ténèbres, elles attendent en silence
Comptant les jours jusqu'à ce que le Dieu du Sang se réveille

[Refrain :]
Armés de fureur, masqués par la nuit
Des mutations engendrées par la puissance de la malepierre Vont
maintenant avancer, proliférer
Pour tuer et conquérir, dominer

De leurs trous et de leurs cavernes profondes
Dix millions de pieds d'Orques et de Gobelins
Avec des cœurs affamés et des couteaux aiguisés
Ils viennent prendre vos vies sans valeur

[L'appel aux armes]
"Du sang pour le Dieu du Sang !" [x2]

[4. La fin désespérée]

Où sont les héros en cette heure de besoin ?
Des hommes vaillants et courageux qui ne céderont jamais
Aux forces du Chaos, retiennent leur puissance ?
Qui ose se tenir fier quand le Marteau de Guerre frappe ?

Le disque flexible contenu dans le White Dwarf:

Il s'agit d'une photographie trouvée sur la toile car je n'avais évidemment pas photographié mon exemplaire durant les années 80 avant de l'avoir donné à un ami. Il fallait détacher le disque lui même des pages du magazine. A gauche, l'article traduit ci dessus. Suivait une page transcrivant les paroles de la chanson.

Le tueur nain Gotrek et son ami humain Félix sont l'objet d'une série de romans écrit par Bill King et  ne comportant pas moins de vingt-cinq tomes dont douze tomes traduits en Français.

Tome 1 : Tueur de Trolls

Après avoir échappé aux autorités d'Altdorf, Felix Jaeger, dans un moment d'ivresse, jura de suivre le nain Gotrek Gurnisson et de consigner ses exploits pour les générations futures. Mais à l'aube, Felix se rendit compte de l'ampleur de son engagement : Gotrek était un Tueur de trolls, un nain en quête d'une mort glorieuse pour expier une faute personnelle. Ensemble, ils s'engageront dans d'incroyables périples, affrontant les sombres puissances des Dieux du Chaos, que ce soit au cœur d'une forteresse naine oubliée ou dans les denses forêts de l'Empire.

Tome 2 : Tueur de Skavens

Dans les tréfonds souterrains sous la ville impériale de Nuln, une menace sinistre surgit des entrailles de la terre pour menacer l’ancienne capitale de l’Empire. Les ignobles hommes-rats, les skavens, sont prêts à tout pour semer le chaos dans la cité et accomplir la prophétie de leur dieu sombre. Embauchés comme chasseurs de rats dans l’espoir de passer inaperçus, Gotrek et Felix se retrouvent, malgré eux, plongés au cœur des affrontements, tentant de déjouer les sinistres complots des skavens.

Tome 3 : Tueur de démons

Gotrek et Felix se préparent dans cet épisode à rejoindre une expédition vers le grand nord, à la recherche de Karak Dum, une cité naine perdue depuis des siècles. Le voyage se fera à bord d’un dirigeable conçu par un ingénieur nain. Cependant, de sombres forces sont à l’œuvre, et un démon redoutable attend son heure pour accomplir une ancienne prophétie.

Tome 4 : Tueur de dragons

Gotrek et Felix entament leur voyage de retour vers l'Empire à bord du navire volant des nains, l'Esprit de Grungni. Épuisés et encore en convalescence après leurs périples au cœur des terres du Chaos, ils aspirent à revoir des contrées familières. Cependant, des forces obscures sont à l'œuvre, et lorsqu’une violente tempête les dévie vers les Montagnes du Bord du Monde, ils se retrouvent face à une créature légendaire, résolue à protéger son trésor colossal. Poursuivis par une vaste horde d'orques et guettés par un dragon colossal, ils devront faire preuve de tout leur courage pour survivre.

<< - Maudits soient tous les cochers humains, et toutes les femmes humaines, grogna Gotrek Gurnisson, concluant par un juron bien senti dans sa langue natale.

- Tu n’étais pas obligé d’insulter Dame Iseulde ! lui reprocha Félix. Nous pouvons même nous estimer heureux, ils auraient pu nous tirer dessus. >>

Tome 5 : Tueur de monstres

Autour des tours enneigées de Praag, les immondes hordes du Chaos assiègent les terres nordiques de Kislev. Seuls Gotrek Gurnisson, un tueur nain, et Felix Jaeger, se dressent entre la cité menacée et les forces chaotiques.

Tome 6 : Tueur de vampires

Dans le froid glacial de l’hiver qui s’acharne sur les murs de Praag, les hordes sanguinaires du Chaos déferlent du grand nord, menaçant le cœur de l’Empire. Repoussés vers le sud par les forces des Dieux Sombres, le nain Gotrek et son compagnon humain, Felix, atteignent finalement la Sylvanie, province hantée et mystérieuse de l’Empire. Là, sous les sombres frondaisons des bois sylvaniens, un mal ancien s'éveille, étendant son emprise pour tenter de s’emparer des âmes de nos vaillants héros.

<< Personne m'a traité d'menteur et est resté en vie assez longtemps pour s'en vanter, répondit Gotrek. >>

Tome 7 : Tueur de géants

Sur la lointaine Albion, cette île battue par vents et tempêtes, une ombre sinistre s’étend, et d’étranges créatures arpentent les landes tandis que les oracles annoncent un terrible présage. Gotrek et Felix n’ont d’autre choix que de combattre des maléfices qui, s’ils ne sont pas arrêtés, pourraient bientôt engloutir le monde entier. Avec l’aide de Teclis, grand mage des elfes, ils doivent percer les mystères des anciens, car ce n’est qu’en comprenant ces secrets qu’ils pourront espérer protéger les innocents et déjouer les plans des forces obscures.

Tome 8 : Tueur d'orques

En débarquant sur la côte sud du Vieux Monde, Gotrek et Felix constatent que la région grouille d’orques. Les armées de l’Empire, concentrées au nord pour repousser une colossale invasion du Chaos, ont laissé ces terres à leur sort. En souvenir d’un ancien serment, Gotrek accepte d’aider un prince nain à reprendre sa forteresse tombée aux mains des peaux-vertes. Mais dans les sombres entrailles des montagnes, nos héros devront affronter des périls plus redoutables qu’ils ne l’auraient jamais imaginé.

<< Gotrek se tut et la forêt replongea pendant quelques secondes dans un silence plus habituel pour un tel lieu. Puis, venant de très loin, les deux compagnons entendirent monter le grondement d’une énorme cavalcade. >>

Tome 9 : Tueur d'humains

En route pour Middenheim pour soutenir l’Empire, Gotrek et Felix s’apprêtent à affronter les hordes du Chaos qui déferlent encore vers le sud, menaçant les terres des hommes. Lors d’une halte à Nuln, cité impériale, ils retrouvent Malakai Makaisson, une vieille connaissance de Gotrek, occupé à fournir des canons aux armées grâce à son aéronef, l’Esprit de Grungni. Mais bientôt, une série d’incidents suspects révèle qu’une conspiration cherche à saboter les précieuses armes de l’artillerie impériale. Gotrek et Felix parviendront-ils à déjouer ce sombre complot avant que les lignes de défense de l’Empire ne cèdent sous la pression des forces du Chaos ?

Tome 10 : Tueur d'elfes

En route pour Marienburg afin de respecter les dernières volontés du père de Felix Jaeger, Felix et Gotrek, son inséparable compagnon nain, croisent le chemin de Max Schreiber, un ancien camarade, accompagné de la prophétesse Claudia Pallenberger. Ces deux sorciers impériaux sont en mission vers le nord pour examiner des troubles le long des côtes sud de l’Empire et invitent Gotrek et Felix à les rejoindre. Ensemble, ils voguent sur la Mer des Griffes, où ils découvrent un sombre complot d’une ampleur menaçant non seulement l’Empire, mais bien plus encore.

<< Il connaissait assez les nains pour savoir que se placer entre eux et un trésor n’aurait comme autre résultat que de se retrouver avec l’empreinte de leurs bottes sur la poitrine. >>

Tome 11 : Tueur de chamanes

En se dirigeant vers le nord à la recherche des membres disparus de l’Ordre du Cœur Flamboyant, Gotrek et Félix font la connaissance de nouveaux alliés et établissent de nouvelles relations. Des rumeurs circulent sur des hommes-bêtes rôdant dans les profondeurs de la Drakwald, mais cette légende dissimule des mystères bien plus profonds que prévu. En découvrant que les sinistres forces du Chaos sont en train d’agir, Gotrek et Félix se retrouvent entraînés dans un combat qui dépasse leur simple honneur, mettant en jeu l’avenir même de l’Empire.

Tome 12 : Tueur de zombies

Gotrek le Tueur et son fidèle compagnon humain, Félix, s’engagent dans une nouvelle quête. Traqués par les sombres forces du nécromancien Heinrich Kemmler, ils cherchent refuge à Château Reikguard, où ils doivent affronter une horde de zombies. Les morts-vivants assaillent les murs avec une fureur sans égale, tandis que Krell, le champion des non-morts, semble ne jamais faiblir. À court de provisions et désespérés, les défenseurs commencent à percevoir des murmures perfides qui les hantent jusque dans leurs rêves. Alors que la méfiance s’installe dans le château, opposant les hommes les uns aux autres, Gotrek et Félix doivent trouver un moyen d’unir les forces de l’Empire pour espérer triompher de ces légions de morts.

<< Bien sûr, notre entrée dans la vie de la cité se fit au plus bas de l’échelle sociale. À court d’argent, affamés et épuisés par notre interminable voyage, nous dûmes accepter toutes sortes d’emplois et pas toujours des plus gratifiants. Et c’est à cette époque que nous fûmes confrontés pour la première fois à un ennemi que nous devions croiser pendant de longues années encore. >>

Une vidéo retraçant la biographe de ce tandem:

<< Quand les immondes guerriers d’Uatach chevauchent sur des ailes de nuage d’orage

Ils seront ici et non loin de nous en volant

Que s'effrayent vos coeurs lorsque les cieux s'obscurcissent

Le tonnerre grogne sous les froides roues de la mort >>

Extrait de La malédicrion d'Uatach

Les chevaucheurs de l'orage volent dans les cieux depuis la malédiction prononcée par Sigmar contre leur capitaine Uatach lors des guerres gobelines. Uatach était un capitaine des la tribu des Teutoguens, expert en armes et brave au combat. Il commandait les chariots de l'armée de Sigmar.  Les auriges lui étaient extrêmement fidèles et l'auraient suivi au coeur des mélées les plus féroces, poussant leurs destriers jusqu'à l'épuisement et noircissant les faux de leurs roues du sang sombre des gobelins.

Sigmar avait provisoirement réuni les tribus humaines afin d'associer leurs forces à celles des Nains face aux contrées gobelines.  Son rêve ultime résidait toutefois dans l'unifications des tribus humaines. Il n'était pas seul à développer ce voeu. De multiples chefs tribaux étaient fatigués des guerres constantes. Après de longues guerres qui avaient fait d'eux de vrais frères d'armes, ils ne souhaitaient pas revenir aux rivalités et guerres anciennes.

Seul parmi eux Uatach nourrissait une noire ambition. Il voyait la puissance d’une humanité unifiée l'accumulation des victoires et ses pensées commencèrent à se tourner avec malice vers les Nains. Il conseilla à Sigmar de se tourner contre eux afin que le monde entier tombre aux mains des Humains.

<<Non, répondit Sigmar, tes propos ne sont, Ô Uatach , que pure folie. Nous n'avons nul besoin d'une telle ambition. Si les royaumes des Nains devaient tomber, il en serait rapidement de même de celui des Hommes>> 

Crontrarié et rejeté, la rancoeur d’Uatach se transforma en mal alors qu’il ruminait les paroles de Sigmar. << Il est devenu fou. Ses victoires l'on affaiblit alors qu'elles m'ont renforcé >>  Au comble de son obsession, Uatach réunit ses capitaines afin d'ourdir un complot contre Sigmar. Trois jours plus tard alors que rougissait l'aube, les chars d'Uatach se dirigèrent vers le camps de Sigmar. Ils étaient recouverts de sang et la lance d'Uatach était coiffée de la tête de Stronnomir, le roi nain. La colère dans les yeux, Sigmar alla à sa rencontre. Uatach prit la parole en premier.

<< Sigmar. La guerre a commencé. Le contingent nain est anéanti et la nouvelle en est déjà parvenue aux oreilles du roi Kargan. La confiance entre les Nains et les Hommes est désormais anéantie ! >>  Il lança la tête coupée aux pieds de Sigmar. 

<< Désormais, seigneur, il te faut faire un choix ou mourir. Es tu pour les Hommes ou pour les Nains? >>

Alors que Sigmar observait la tête murtrie, il prenait conscience de toute la portée de la trahison d'Uatach. La rage emplit son esprit. Il sauta sur le char d’Uatach et, dans sa fureur, il arracha les rênes des chevaux.

<< Sot parmi les sots! hurla-t-il, tu seras damné pour cela ! >>

Au commandement de Sigmar, ses champions encerclèrent et massacrèrent les auriges d'Uatach par la lance et par l'épée. Au coeur du carnage, Sigmar et Uatach engagèrent une lutte à mort, féroce et sanglante. Finalement, le torse d'Uatach fut percé et le chef de guerre tomba sur les genoux. Terrible fut le massacre des auriges d'Uatach ce jour là et leur sang se répandit en flots dans les ornières tracées par les roues de leurs chars.

Sigmar s'adressa avec rage au corps sans vie d'Uatach. 

<< Maudit Uatach. Ce fut la guerre que tu voulais. Je te condamne à rechercher à travers les cieux la guerre même au delà de la mort. Tes guerriers et toi devrez fuir pour toute l'éternité les luminaux dards de ma colère. Désormais indigne du nom d'hmmes vous serez connus comme les chevaucheurs d'orage ! >> Alors qu'il pronoçait cette malédiction, le ciel s'assombrit autour d'eux. Dans le silence qui suivit, les compagnons de Sigmar virent les chairs se détacher des corps des partisans d'Uatach et leurs yeux morts se dessécher dans leurs orbites. Le bois et le métal des chariots se changea en ossements. Uatach et les siens s'élevèrent dans les cieux et les nuages s'écartèrent pour les laiser passer alors que commençait à tomber la pluie.

Sigmar se laissa tomber sur les genoux et murmura << Une grande plaie a été causée à notre alliance et nous allons en payer chèrement le prix. Mais le roi Kargan est bien plus avisé que ne l'était ce fou et nous devrions survivre.>>

C'est ainsi que la trahson d'Uatach donna naissance au cauchemar les chevaucheurs d'orage. Condamnés à cotoyer les cieux par la malédiction de Sigmar, ils recherchent dans la guerre un exédient à la colère de Sigmar qui ne leur laisse aucun répit.

...............

Les chevaucheurs de l'orage furent développés dans le White Dwarf VO N°114 (Juin 1989)

ll s'agit des machines de guerre squelettes des années 80. L'image ci dessus est parue comme publicité dans le White Dwarf anglais N°94 (octobre 1987). Elles étaient conditionnées dans une boite Machineries of destruction MD8

Le texte qui accompagnait la boîte de ces machines (traduction):

Longhorn regardait par-dessus le parapet en ruine. Le vent froid faisait voltiger son manteau, sifflant étrangement entre ses côtes.

« Tu viens toujours ? » La voix appartenait à Screamer, l'un de ses compagnons d'armes.

« Voyez par vous-même. » Une colonne noire s'étendait de l'horizon jusqu'à un kilomètre et demi, comme une armée de fourmis en mouvement.

« Tiens », dit Screamer, frappé par une pensée soudaine, « on peut parler, n'est-ce pas ? »

« Oui », soupira Longhorn. Il détestait quand Screamer avait une de ses pensées soudaines.

« Et on peut les voir, n'est-ce pas ? » acquiesça Longhorn.

"Comment?"

"Quoi?"

« Nous sommes des squelettes, n'est-ce pas ? Pas d'yeux, pas de tympans, pas de cordes vocales, mais nous pouvons voir, chauffer et parler. - Ça fait réfléchir, n'est-ce pas ? »

« J'essaie de ne pas réfléchir. Il y a trop de contradictions dans le fait d'être un mort-vivant. Voyons voir ce que fait Morbius. » N'importe quoi valait mieux que Screamer qui s'exprimait de manière philosophique.

Ils trouvèrent leur chef dans l'une des plus grandes salles, aménagée en salle de travail. Des livres, des parchemins et des ingrédients de sortilèges jonchaient le sol et plusieurs tables, et le Liche était penché sur un parchemin moisi.

« Oui, je sais qu'ils se rapprochent, et oui, je sais qu'il y en a beaucoup, beaucoup, dit-il sans lever les yeux. J'y travaille. Alors pourquoi ne pas rejoindre vos unités et vous assurer que votre côté des choses est prêt, hein ? Ils devraient être là dans environ une heure. »

Une heure plus tard, l'armée des mortels était déployée devant la forteresse. Longhorn et Screamer se tenaient dans la cour avec leurs unités, ainsi que Reaper et Hellblade, les deux autres capitaines. Les portes s'étaient mises à trembler sous l'impact d'un bélier.

« Vous savez, » fit remarquer Reaper sans s'adresser à personne en particulier, « être déjà mort ne rend pas les choses plus faciles. Et où est Morbius ? Cette porte semble céder d'un instant à l'autre :

« Oui, mais comment pouvons-nous le voir donner ? » a demandé Screamer.

« Laisse-toi aller, veux-tu ? » ricana Hellblade en soulevant son épée runique. « Sois juste heureux que nous puissions le faire et concentre-toi sur le maintien de tes os. »

Tandis qu'il parlait, les portes s'effondrèrent. Screamer et Hellblade se lancèrent à la charge, déplaçant leurs unités pour bloquer la porte tandis que les troupes de Longhorn couvraient les flancs et que celles de Reaper tenaient le parapet, déversant des flèches et des pierres sur les têtes mortelles en dessous.

La bataille fut dans l'impasse pendant près d'une heure. Les forces des morts-vivants étaient presque réduites de moitié, mais pour chaque squelette détruit, quatre mortels s'étaient enfuis en courant. Puis une silhouette en robe apparut de la forteresse intérieure.

« Ah, Morbius », hurla Reaper du haut d'une pile de têtes d'elfes, « je suis ravi que tu aies pu passer. Tu as bien dormi, n'est-ce pas ? »

L'ignorant, le Liche psalmodia sur un tas d'os brisés, et une brume gris-blanc s'éleva du sol. Quand elle se dissipa, les os fusionnèrent bizarrement en une sorte de catapulte.

Trois squelettes en armure commencèrent à faire fonctionner la machine avec fureur, la chargeant de crânes. Alors que les crânes pleuvaient, les mortels se brisèrent, piétinant leurs camarades dans leur panique.

« Je dois admettre », remarqua Longhorn alors qu'ils poursuivaient les mortels en fuite, « que c'était l'une des meilleures idées de Morbius. »

« Et voici une autre de ses meilleures idées », dit Hurleur, pointant derrière lui sa lance. Un char à deux chevaux en os de dragon fondu était sorti de la forteresse et gagnait rapidement du terrain.

« Tiens, Morbius », appela Screamer alors que le char passait, « comment se fait-il que nous puissions voir et entendre et... »

« Pas maintenant, Screamer. »

Ce fut les premières peintures avec lesquelles j'ai débuté la peinture de figurines alors que j'étais lycéen en classe de seconde. Plus exactement, après de premières tentatives à la peinture à maquette (Enamel), j'ai suivi les conseils d'un ami qui était dans ma classe e peignait aussi des figurines. J'ai donc acheté une boîte de peinture Citadel dans notre magasin de figurines amiénois Mimicry. Cet achat représentait pour moi une somme important, grevant lourdement le budget loisirs de mon argent de poche. Je n'avais pas regretté pour la simple raison du temps de séchage qui me permettait de ne pas à avoir à attendre toute une soirée entre deux couches de peinture. utilisait un pot de peinture plus étroit et plus haut avec un couvercle rabattable. Bien qu'ils aient tendance à se renverser lorsqu'ils ne sont pas manipulés correctement et qu'ils soient quelque peu difficiles à ouvrir à cause du couvercle, ces pots de peinture étaient très hermétiques. Toutefois ces peintures avaient pour défaut une incapacité à bien recouvrir, en particulier leurs rouges et jaunes. 

Je me souviens particulièrement bien de l'odeur spécifique de cette peinture. Ces coffrets de peinture acrylique étaient vendus chacun  dans les 60 francs (£5.95). Il était possible d'acheter les pots de peinture séparément pour 70 pences d'après les catalogues mais cela n'était pas possible à Mimicry.

Le coffret de peinture Citadel Colour

Il fut le premier à être commercialisé vers 1985. Son objectif était de couvrir les couleurs les plus utilisées par les joueurs de fantasy, mais plutôt que de s'en tenir à des noms fades tels que « rouge », les choses ont été adaptées à une terminologie plus centrée sur Warhammer. Par la suite, des peintures telles que Bronzed Flesh, Enchanted Blue, Sunburst Yellow, Mithril Silver, Shining Gold, Blood Red, Woodland Green, Skull White et Chaos Black ont ​​été créées.

Certaines couleurs sont restées jusqu'à ce que la gamme soit « mise à jour » avec des noms ridicules plus tôt cette année, tandis que d'autres, comme Woodland Green et Shining Gold, ont disparu au cours des années suivantes, mais dans l'ensemble, ces couleurs « de base » sont restées le fondement de la gamme de peinture Citadel pendant plus de vingt ans.

Le Creatures paintset

Ce coffreta été conçu pour élargir les effets d'ombrage et de surbrillance presque illimités possibles avec le coffret de couleurs Citadel. Il contenait des éléments incontournables tels que Rotting Flesh, Goblin Green, Chainmail, Worm Purple et des couleurs abandonnées plus tard telles que Elf Grey, Hobgoblin Orange, Orc Brown, Spearstaff Brown et Swamp Brown.

Ces nuances étaient vraiment utiles pour mettre en valeur ou ombrer les figurines. Les teintes de ces pots adoptaient des tons naturels et terreux pour la plupart et se marient bien avec les couleurs plus vives du coffret précédent. 

La boîte Monster paint set

Elle incluait les couleurs  ghoul grey, bilious green, red gore, electric blue, brazen bronze, moody blue, titillating pink, bestial brown et l' imperial purple. Ces couleurs étaient beaucoup plus brillantes voire flashy.  Elles permettaient de renforcer l'aspect fantastique de certaines créatures.

Le coffret était décliné en plusieurs versions: le coffret Monster paintset mais aussi le monster paintset 1 et le monster paintset 2. Ces trois coffrets furent diffusés à partir de 1988.

La boîte expert

Elle réunissait des pots d'encres pour réaliser des lavis. Un ami qui en disposait d'une boîte était enthousiaste devant la qualité de ces encres mais je n'en ai personnellement jamais utilisé. Il s'agissait des encres Red Ink, Orange Ink, Yellow Ink, Green Ink, Blue Ink, Purple Ink, Brown Ink, Chestnut Ink et Black Ink.

La boîte Metallic paintset

Elle réunissait des pots métalliques (logique): les Polished blue, burnished gold, dwarf bronze, Amethyst Purple, Beaten Copper et Glistening Green. j'en avais récupéré je ne sais plus où plusieurs pots mais étais assez déçu du pouvoir "couvrant" de ces couleurs métalliques mais peut être était ce du à mes pots.

Les coffrets Rogue trader

Destinés à Warhammer 40 000 ces trois coffrets sortirent en 1988. Personne parmi mon groupe de joueurs ne les a alors  utilisés  et je ne sais rien de ces coffrets hormis la liste de leurs couleurs.

• Le Space marines paintset incluait les couleurs Bolt Gun Metal, Salamander Green, Salamander Black, Ultramarine, Marine Dark Blue, Space Wolf Grey, Blue Grey, Blood Angel Orange et Terracotta.
• L'Ork and Eldars paintset comportait: le Tin Bitz, Striking Scorpion Green, Bad Moon Yellow, Go Fasta Red, Ork Flesh, Snake-Bite Leather, Fire Dragon Crimson, Hawk Turquoise et le Bleached Bone.
• L'Epic battle paintset regroupait les pots suivants: Fire Orange, Jungle Green, Sulphur Desert Yellow, Codex Grey, Battle Green, Horizon Blue, Nightworld Blue, Ash Waste Grey et l'Imperial Strike Green

Figurine scultée par Jes Goodwin et Bob Naismith

Elle apparait en avril 1987 dans le White Dwarf 88

Décrite comme "le char d'attaque elfique de Tielindrion" dans la description du Journal du printemps 1987. ce qui ne correspond pas aux noms des personnages décrits dans le texte écrit au revers de la boîte (et traduit dans cet article)

Le prince Iolair Gilandiril traversait la forêt par une fraîche matinée d'hiver. Le givre scintillait comme des joyaux sur les branches et les feuilles des conifères, et le soleil pâle filtrait à travers la brume matinale pour baigner le paysage de délicates nuances pastel. Cette beauté n'échappa pas au prince, mais il ne s'arrêta pas pour y consacrer quelques heures à réfléchir comme il aurait pu le faire d'autres matins.

Il regarda le jeu des muscles créer des motifs ondulants d'une beauté surpassant les autres sur les flancs de ses quatre chevaux tandis qu'Eponandilas, le cocher, les guidait entre les troncs des grands arbres, et entendit comme seul un elfe peut entendre les rythmes croisés complexes que leurs sabots faisaient avec leur souffle haletant et le bruit du vent dans ses cheveux. Il leva les yeux en entendant le battement lointain des ailes parmi les autres sons de la forêt, et ses yeux suivirent la forme fauve d'un grand faucon, tournant au-dessus des arbres.

« Quelles nouvelles ? » dit-il à Aesilanan, qui se tenait à sa droite.

« Le gué au-delà de cette prochaine colline », répondit le sorcier. Ses yeux étaient lointains, il ne voyait pas ce qui l'entourait alors qu'il voyait à travers les yeux de l'oiseau.

« Deux mains, peut-être trois. » À la gauche du prince, Fildigar l'archer tendit et tendit son grand arc, et détendit ses flèches dans leur carquois.

Le char s'arrêta au sommet de la colline. Au gué, en contrebas, une douzaine de silhouettes laides à la peau verte se préparaient à manger. Elles se tenaient en cercle, et au milieu se trouvait un jeune cerf, avec une lance barbelée qui dépassait de son flanc. Il plongeait dans tous les sens, mais à chaque fois, sa fuite était bloquée par un orque qui criait et souriait. Ils se moquaient et gambadaient avec une joie horrible tandis que l'un d'eux donnait à la lance une torsion écœurante dans la plaie saignante. Les yeux du Prince devinrent durs.

« Assez de ça, dit-il doucement. Donnons-leur leur surprise. » Les autres rirent d'un air sombre, appréciant l'ironie de ses paroles - il avait utilisé l'expression elfique qui fait référence à un cadeau ou à une fête surprise. Eponandilas leva une main. Le cocher était né avec le don de l'amitié avec les chevaux, et le joug lornalim du char craqua doucement tandis que l'attelage - né d'un poulain unique - avançait en réponse à son ordre tacite. Il n'avait pas besoin de rênes.

Le faucon d'Aesilanan était maintenant sur son poignet, et son autre main cracha du feu tandis que le grand char dévalait en trombe vers le gué. À peine plus lentement que le feu, les flèches qui volaient, apparemment d'elles-mêmes, depuis l'arc de Fildrigar. Trois Orques étaient à terre avant que le char ne les atteigne, et Lolair se pencha pour retirer la lance du flanc du cerf alors qu'il plongeait devant eux dans la forêt. Il la dégaina et la lança d'un seul mouvement, et un quatrième Orque tomba en tressaillant tandis que l'arme s'enfonçait jusqu'à la pointe de la lance dans sa gorge.

Deux autres tombèrent sous les lames de la faucheuse au passage du char, mais l'un d'eux, montrant plus de présence d'esprit que ses compagnons, avait saisi le joug du char et s'était maintenu d'un bras nerveux tandis que l'épée dentelée et sale de l'autre fouettait les ischio-jambiers des chevaux. Eponandilas fut là en un instant, courant le long du mât du joug comme un chat. Son couteau étincela une fois, et l'Orque sembla rester suspendu dans les airs pendant un instant, hurlant au moignon sanglant de son poignet avant qu'il ne disparaisse de la vue sous les sabots battants. Le cocher se balança sur le dos du cheval de tête - Silverleaf, le plus âgé d'une heure - tandis qu'un Orque était emporté en arrière par la lance de combat du Prince.

Les Orques restants s'étaient mis en fuite, mais deux autres tombèrent sous les flèches de Fildrigar alors que le char traversait le gué derrière eux, et un troisième perdit pied et fut piétiné dans le lit du ruisseau. Le Prince fit signe à Eponandilas de s'arrêter alors que le char rattrapait le dernier des Orques, et sauta par-dessus la rambarde avec sa grande lance de combat dans les deux mains, terrassant l'Orque d'un puissant coup de crosse. Le char leva les yeux du sol froid et dur pour trouver les quatre Elfes qui l'entouraient - le Prince avec sa grande lance, l'archer avec son arc sur le dos et sa courte épée tirée, le cocher avec son petit mais mortellement rapide couteau, et le magicien avec son faucon au poignet et l'autre main levée.

« Maintenant, » cracha Lolair, dans la langue orque dure et peu aimable, « essayons ce jeu d'une manière différente... »

Prince Lolair Gilandril

Le Prince est équipé d'une cotte de mailles et d'un bouclier (Armure ST 5), et dispose d'un râtelier de trois javelots dans le char, ainsi que de sa grande lance de combat, qui est enchantée avec la capacité Frappe Puissante (Warhammer Livre 2, p. 28). Son étendard personnel est conservé dans un râtelier sur le char.

Epolandilas Ami-des-Chevaux

Le cocher ne porte pas d'armure et n'est armé que d'un poignard. Son don d'amitié avec les chevaux lui permet de diriger l'attelage sans rênes, par un mélange de pensée et de geste.

Fildrogal Vol-réel

L'archer est vêtu d'une cotte de mailles (Armure ST 6), et porte une épée et une dague en plus de son arc elfique. Un carquois de 40 flèches est attaché au char.

Aesilanan le mage des bois

Le magicien n'est pas armé et ne porte qu'un couteau. Dans un support attaché au chariot, il garde une Amulette d'Argent Juste, plusieurs parchemins, un petit sac d'ingrédients de sorts et une baguette qui peut lancer un sort de Boule de Feu par tour, comme pour un magicien de niveau 2. Ses sorts peuvent être choisis par le joueur.

Les quatre coursiers elfiques:

Feuille d'argent, Reflet de givre, Tisse-brume et Nuage gris

Et pour finir...

Une illustration d'un article de Nigel Stillman dans le White Dwarf N°106 représente ce char mais dote celui ci de rênes pour guider les chevaux. Ce qui donne une certaine légitimité à ceux qui, comme moi, ont des difficultés à "visualiser" le commandement des chevaux à la voix et dotent leur figurine de rênes.

Le Gob-Lobber est un lanceur de pierres. Lorsque des Gobelins sont utilisés comme munitions, chaque créature touchée (y compris le Gobelin) souffre de contusions violentes. En Warhammer 3ème édition, toute unité gobelinoïde touchée par un Gobelin depuis la catapulte devait effectuer un test de déroute immédiat.

Une horde de démons à la peau verte hurlants et déchirants se dirigeait vers le Fort Nain assiégé. L'équipage de la catapulte faisait fonctionner sa machine frénétiquement, faisant pleuvoir des pierres sur les hordes qui avançaient, mais l'avancée semblait irrésistible. Puis un véritable désastre s'est produit. Sur une centaine de mètres autour de la catapulte, il n'y avait pas un seul rocher à l'horizon - tout avait été extrait du sol et tiré sur les gobelins qui approchaient.

Malgré les offres enthousiastes du jeune Gorm Foambeard de se faire tirer dessus à la place d'un rocher, la situation semblait désespérée. Puis Gottri Flatnose eut une idée.

Avant que quiconque ne puisse l'arrêter, Gottri avait ramassé l'un des gros maillets utilisés pour tirer la catapulte et courait vers les gobelins qui avançaient. Un groupe de trois ou quatre gobelins avait laissé leurs camarades derrière lui et Gottri en abattit deux en autant de coups de maillet. Au moment où les autres le rattrapèrent, il ne restait plus qu'un seul gobelin à mater d'un coup de pied rapide dans le bas du corps.

"Vite !" rugit Gottri, "Fixez-les avant qu'ils ne viennent ! Voici nos munitions. Les gobelins insensibles furent bientôt solidement attachés et ramenés à la machine.

"N'aie pas l'air si bouleversé, vert", gloussa Gottri alors que le premier gobelin était chargé, "tu retournes vers tes camarades." Le bras se redressa brusquement et le gobelin en filet fonça dans les airs.

"AZZAAAAAADDZ..." hurla-t-il en volant. Les nains se regardèrent avec un air d'innocence blessée, puis chargèrent le second.

L'effet de ces missiles fut remarquable. Le premier rang des gobelins vacilla. Gottri, enhardi par son premier succès, se tenait quelque part devant la machine avec son maillet dans une main, souriant et faisant signe.

La charge des gobelins s'arrêta - clairement personne ne voulait être le prochain dans la catapulte - et malgré les jurons et les cris de leurs officiers, ils s'arrêtèrent net. Le tir suivant vola avec une précision infaillible Au milieu du groupe de commandement des Gobelins, ils dispersèrent les chefs rassemblés et mirent en déroute toute l'armée. Des nains en liesse se pressèrent autour de l'équipage de la catapulte alors que les derniers gobelins disparaissaient à l'horizon. Une grande fête fut organisée en l'honneur de l'invention du Gob-Lobber, comme on l'appelait, et si les hordes de gobelins étaient revenues au cours des jours suivants, elles auraient eu du mal à trouver un seul nain capable de se battre.

Le Gob-Lobber fut commercialisé par CITADEL comme Machine de destruction sous la référence MD7