Hordes of the old hammer

Hordes of the old hammer

Baronnie de Saligne (Bretonniens)

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<< Sous le ciel d’azur, les lances s’élèvent,
Les nobles cœurs battent, courage en trêve.
Échos de trompettes, rugissements de fer,
Face à la horde, la bravoure en éclairs.

 

Dans l’ombre des orcs, la lumière jaillit,
Des armures brillantes, la noblesse s’unit.
Au galop des destriers, l’honneur s’enflamme,
Pour Saligne, ils avancent, fiers et sans drame.

 

Ensemble, ils luttent, invincibles, unis,
Des héros de légende, au cœur de l’infini. >>

 

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Lordin de Saligne

 

Ce baron bretonnien est né dans la forteresse de Saligne, un domaine ancestral niché au cœur des collines du nord de Bretonnie, bordé de forêts profondes et de rivières tumultueuses au coeur du duché de Parravon. Dès son plus jeune âge, il se distingue par son intelligence tactique et son aptitude naturelle à la guerre. Mais au-delà de ses compétences martiales, c'est son dévouement absolu à la Dame du Lac qui le marque dès son adolescence. Considéré comme béni par la Dame, il est souvent vu priant devant le lac sacré qui borde son domaine, demandant conseils et visions. Porté par des rêves de grandeur, Lordin a passé de nombreuses années à la recherche du Saint Graal, sans jamais renoncer à sa quête malgré les épreuves cruelles qu’il a dû endurer. Bien qu'il n'ait pas encore trouvé le Graal, cette quête mystique a renforcé sa foi et forgé son caractère, lui donnant une aura quasi mystique parmi ses hommes. Chaque bataille pour Lordin est une opportunité de prouver sa valeur devant les yeux de la Dame, et c'est avec cet objectif qu'il mène ses troupes.

 

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Lordin de Saligne est aussi connu pour sa fierté intransigeante et son côté flamboyant, qui font de lui un personnage à part dans la cour bretonnienne. Il porte toujours des armures d'acier noir, magnifiquement ornées d’or et d’argent, gravées de runes anciennes censées invoquer la protection de la Dame. Ses épaulières massives représentent des lions rugissants, symbole de son lignage, tandis qu'une longue cape en fourrure noire tombe sur ses épaules, ajoutant à son air intimidant. Il a une relation particulière avec ses chevaliers, qu'il traite non comme des soldats, mais comme des compagnons d’armes. Il partage souvent des moments de prière avec eux avant la bataille, et il est connu pour son humour sec et ses exigences implacables envers ses hommes. 

 

Parmi ses plus grandes victoires peut être citée la bataille des Champs de Minuit : Face à une armée d’Orques menée par un chef de guerre redoutable, Lordin a lancé une charge nocturne, une manœuvre audacieuse et dangereuse qui a pris l'ennemi par surprise. À la lueur de la lune, ses chevaliers, guidés par la clarté argentée du lion sur son blason, ont fendu les lignes orques, détruisant leurs forces principales et mettant leur chef en déroute. La seconde de ses victoire fut la défense de Fort-de-Brume : Lorsqu'une armée de Nordiques a déferlé sur les côtes bretonniennes, brûlant et pillant les villages le long de la route, c'est Lordin qui a rassemblé les chevaliers des baronnies voisines et mené une défense héroïque. Il a affronté en duel le seigneur de guerre nordique, un colosse couvert de runes de sang, et l’a terrassé devant ses troupes, brisant le moral des envahisseurs. Malgré ses nombreuses victoires, Lordin de Saligne demeure un homme hanté par la quête du Graal, une quête qui lui échappe encore. Certains disent que la Dame du Lac lui réserve un destin encore plus grand, peut-être celui de devenir un Chevalier du Graal, ou de mener un jour toute la Bretonnie dans une guerre sainte contre les forces du mal. D’autres racontent que Lordin aurait des visions sombres, des rêves où des forces chaotiques cherchent à envahir Bretonnie, et que cela le pousserait à rechercher désespérément des réponses auprès des oracles et prêtresses. Lordin de Saligne est classé en 3Kn (HOTT-De Mir) ou Chevaliers (HOTT). Il est le général en chef de l'armée.

 

 

Hue de Saligne

 

Hue de Saligne, frère cadet de Lordin, est un personnage aussi fascinant que complexe. Contrairement à son frère aîné, qui incarne la chevalerie idéale, Hue se distingue par une nature plus romantique, hésitante, et parfois en proie aux tourments de l'âme. Sa vie est marquée par des décisions parfois impulsives, guidées par ses rêves d’aventure, d’amour, et de grandeur, mais souvent freinées par son incapacité à agir avec détermination. Hue de Saligne porte un blason similaire à celui de son frère : de sable au lion rampant d’argent couronné d’or, mais barré de gueules, symbole de sa place de frère cadet, souvent dans l'ombre de Lordin. 

 

L’histoire de Hue a basculé lors des joutes de Quenelles, où il a croisé, ne serait-ce qu'un instant, le regard d'une princesse elfique venue de la lointaine Athel Loren. Ce moment fugace, où leurs yeux se sont rencontrés alors qu'elle observait les chevaliers disputer des tournois, a marqué Hue à jamais. Depuis, il vit dans un tourment amoureux, obsédé par cette princesse dont il ne connaît même pas le nom, rêvant de pouvoir un jour la retrouver. Cet amour l’a poussé à rédiger des poèmes maladroits, à composer des chants pleins de passion, et à fantasmer sur des exploits héroïques qu'il pourrait accomplir pour elle. Mais Hue, souvent indécis, n’a jamais eu le courage de chercher à la revoir ni de se déclarer ouvertement. Ce sentiment romantique inassouvi le plonge dans des moments de grande mélancolie, où il se perd dans ses rêveries plutôt que d’agir.

 

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Hue de Saligne est aussi célèbre pour son train de vie extravagant et son amour du faste. Convaincu que la grandeur s'exprime dans l’apparence, il est souvent vu dans des armures finement décorées, des tenues somptueuses, et des banquets somptueux qu'il organise pour impressionner la noblesse. Mais derrière cette façade, Hue est profondément endetté. Il a vendu des terres et emprunté des sommes considérables pour maintenir cette image, espérant que sa grandeur apparente lui permettrait de trouver des alliés puissants, ou peut-être même de gagner le cœur de la princesse elfique. Malgré cela, il est régulièrement moqué pour son imprévoyance et son incapacité à gérer ses finances. Même ses compagnons chevaliers se demandent combien de temps il pourra encore maintenir cette illusion de richesse et de grandeur avant que la vérité ne soit révélée.

 

Lors des batailles, Hue est connu pour ses moments d’hésitation, où il réfléchit trop longuement à la meilleure tactique à adopter, ce qui le mène parfois à manquer des opportunités cruciales. L’épisode de la bataille des Collines d’Épine est particulièrement révélateur de son caractère : alors qu’il menait une petite troupe de chevaliers dans une embuscade contre des maraudeurs norses, Hue a tergiversé au moment de lancer la charge. Cette hésitation a permis aux maraudeurs de réorganiser leurs forces, et bien que la victoire ait été obtenue, elle fut plus coûteuse que nécessaire. Cet événement est devenu un sujet de plaisanterie parmi les chevaliers, bien que Hue, profondément blessé dans son honneur, cherche toujours à prouver sa valeur.

 

Hue de Saligne marche sur un fil entre la grandeur potentielle et la chute. Son amour non partagé pour la princesse elfique, ses dettes croissantes, et sa lutte intérieure contre son indécision forment un mélange d’aspirations héroïques et de vulnérabilité humaine. Beaucoup se demandent s'il trouvera un jour le courage d'embrasser pleinement son destin, ou s'il continuera à se perdre dans ses rêveries romantiques et ses illusions de grandeur. Il est classé en Héros . Il est l'un des généraux de l'armée.

 

 

Galthié de Saligne

 

Galthié de Saligne, frère aîné mais bâtard de Lordin et de Hue, est une figure énigmatique et souvent mal comprise au sein de la baronnie. Taciturne et d'une apparence austère, il est peu apprécié par la noblesse locale, qui se méfie de lui à cause de sa naissance illégitime et de son caractère introverti. Les rumeurs courent, le dépeignant comme une âme sombre et même dangereuse, mais ces murmures ne saisissent pas la complexité de son être. Galthié de Saligne porte un blason similaire à celui de son frère : de sable au lion rampant d’argent couronné d’or, mais avec une lance brisée et un lambel de gueules, symbole de sa place de frère cadet, souvent dans l'ombre de Lordin. 

 

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Loin d'être le simple homme qu'on imagine, Galthié possède une intelligence fine et une capacité à voir au-delà des apparences, lui permettant de manœuvrer dans les intrigues de la cour avec une discrétion presque imperceptible. Sa loyauté envers la famille de Saligne et la baronnie est indéfectible, même s'il n'est jamais reconnu à sa juste valeur.

 

C'est à Galthié que l'on doit l'implantation de la commanderie des chevaliers d'Origo dans la baronnie, une décision qu'il a prise en prévision des menaces futures. Ce sont ses talents stratégiques et son instinct protecteur qui ont mené à ce développement, bien que son implication soit souvent éclipsée par les actions plus visibles de ses frères. Il a également discrètement déjoué un complot visant le duc à la cour de Parravon, une victoire silencieuse qui ne lui a rapporté ni louanges ni reconnaissance. Galthié semble destiné à demeurer dans l'ombre, à porter le fardeau de sa réputation tout en servant fidèlement et avec une lucidité que peu soupçonnent. Il est classé en Héros . Il est l'un des généraux de l'armée.

 

 

Demoiselle Lohyse de Neelle

 

Lohyse de Neelle est une enchanteresse au charme envoûtant et à la personnalité complexe.

Lohyse est une femme d'une intelligence vive et d'une sensibilité profonde. Son esprit est aussi agile que ses sorts, naviguant entre le sérieux des responsabilités et la légèreté des plaisanteries. Elle se montre souvent élégante et gracieuse, mais derrière cette façade se cache une âme tourmentée, constamment à la recherche de son propre chemin dans un monde qui peut être à la fois merveilleux et dangereux. Lohyse de Neelle ressent parfois le poids des attentes qui pèsent sur elle en tant qu’enchanteresse. Elle est partagée entre son désir de plaire aux nobles de Bretonnie et sa volonté de suivre son propre cœur. Ses moments de doute se mêlent à une passion ardente pour la magie et la nature, ce qui la rend à la fois attachante et complexe. Lohyse a un lien particulier avec la faune et la flore. Elle communique avec les esprits des rivières et ruisseaux et les créatures qui y vivent, forgeant des alliances avec elles. Son amour pour la nature se traduit par une détermination à protéger les lacs et les rivières de la baronnie.

 

 

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Lohyse est une magicienne talentueuse, capable de manier la magie des éléments, des plantes et des esprits. Ses pouvoirs sont vastes et variés. Elle utilise des sorts pour manipuler la lumière et l'ombre, créant des illusions qui peuvent séduire ou tromper ses adversaires. Ces illusions lui permettent de dissimuler ses véritables intentions et de déjouer les plans des envahisseurs. Sa connexion avec la nature lui permet de faire croître les plantes lacustres à volonté, de guérir les blessures avec des herbes médicinales et d'invoquer des créatures aquatiques pour l'aider dans ses quêtes. Elle peut également appeler des tempêtes pour protéger ses terres ou pour attaquer ses ennemis. Louise possède un don naturel pour le charme, ce qui lui permet de séduire et d’influencer les nobles, d’utiliser sa beauté et sa grâce pour gagner des alliés. Ses mots sont souvent envoûtants, et elle peut apaiser les cœurs les plus endurcis.

 

Un aspect tragique de la vie de Lohyse est son amour interdit pour Lanzelet d'Orfemont un chevalier de la baronnie de Saligne, un amour qui doit rester secret en raison des rivalités politiques et des conventions sociales. Cet amour lui apporte à la fois joie et douleur, renforçant sa nature conflictuelle. Lorsqu’elle est avec lui, elle est pleine de vie, mais en son absence, la mélancolie s’empare d’elle. Cette lutte interne entre le devoir et le désir rend Lohyse encore plus vulnérable, mais aussi plus résiliente. 

 

En tant qu'enchanteresse de la baronnie de Saligne, Lohyse joue un rôle crucial dans les affaires de la région. Elle agit en tant que conseillère auprès de Lordin et Hue de Saligne, offrant des conseils sages basés sur ses visions magiques et son intuition. Elle est souvent appelée à l’aide lors des conflits, utilisant ses pouvoirs pour défendre la baronnie contre les menaces extérieures, qu'elles soient d’origine humaine ou surnaturelle. Les habitants la respectent et l’admirent, et bien qu’elle soit parfois perçue comme une figure mystérieuse, elle est aussi considérée comme une protectrice. Usant de magie protectrice et véritable bouclier de l'armée contre la sorcellerie, elle est classée en Clerc

 

 

La chevalerie montée

 

La chevalerie montée bretonnienne est le pilier central des armées de Bretonnie, incarnant à la fois le cœur militaire et l'idéal culturel de cette nation. Inspirés par une vision romantique de la chevalerie médiévale, les chevaliers bretonniens se distinguent non seulement par leur maîtrise du combat monté, mais surtout par leur ethos héroïque, fondé sur des idéaux de courage, d'honneur et de dévotion aux vertus chevaleresques. Cet idéal de la chevalerie joue un rôle prépondérant dans leur organisation militaire, leur société, et dans chaque bataille où ils s’engagent. 

 

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Le chevalier bretonnien n’est pas qu’un guerrier monté : c’est un être lié à une quête spirituelle, une vie dédiée à la poursuite des vertus chevaleresques et à la protection des faibles. La chevalerie en Bretonnie est un ordre sacré, guidé par des valeurs morales exigeantes qui imprègnent chaque aspect de la vie des chevaliers. Les chevaliers bretonniens sont profondément influencés par un code d’honneur appelé les Vertus de la Dame du Lac, une divinité mystique qui incarne la pureté, la protection et la grâce. Ces vertus définissent leur conduite sur le champ de bataille et dans la vie quotidienne. Ces vertus ne sont pas simplement des idéaux abstraits. Elles influencent directement leur comportement sur le champ de bataille. Les chevaliers refusent de combattre de manière déloyale, évitent les armes jugées "lâches" (comme les arbalètes), et cherchent constamment à prouver leur valeur à travers des exploits héroïques.

 

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Ce type de troupe constitue une partie disproportionnée des forces militaires. Contrairement à d’autres armées du Vieux Monde, où l’infanterie ou les troupes à distance forment l’essentiel des effectifs, les chevaliers montés représentent la majorité des forces bretonniennes. Cette prépondérance de la cavalerie lourde reflète la nature féodale de la société bretonnienne, où chaque seigneur est tenu de fournir des troupes à cheval lorsqu'il est appelé à la guerre. Les forces de paysans et d’infanterie légère (archers, vilains) sont souvent reléguées à des rôles de soutien. Ils sont considérés comme des combattants inférieurs, et c’est la charge des chevaliers qui est toujours vue comme décisive sur le champ de bataille.

 

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La charge de cavalerie est la tactique suprême des chevaliers bretonniens. C’est à travers cette manœuvre que les chevaliers cherchent à prouver leur valeur, en se jetant courageusement contre les lignes ennemies, leur lance en avant, en une démonstration de puissance brute et de précision. La charge représente non seulement une action militaire, mais aussi un acte de foi et de bravoure. Lorsqu'une charge de chevaliers bretonniens s'élance, elle a souvent un impact psychologique aussi grand que physique. Le fracas des destriers, le scintillement des armures et des bannières, et la réputation d’invincibilité des chevaliers inspirent souvent la terreur chez leurs ennemis, qui peuvent être amenés à fuir avant même l'impact. La force d’une charge bretonnienne repose sur la combinaison de la vitesse, de la masse des destriers, et des lances de cavalerie capables de transpercer même les armures lourdes. Lorsqu'ils frappent une ligne ennemie, ils la brisent, semant la désorganisation et permettant aux chevaliers de s’enfoncer dans les rangs adverses. Les chevaliers sont classés en 3Kn (HOTT-De Mir) ou Chevaliers (HOTT)

 

 

Les Frères du Saint Ordre de Saint Origo

 

Il s'agit d'un ordre de chevalerie né des croisades d'Arabie. Plus d'informations sur cet ordre ici.

Les chevaliers d'Origo  de mon armée sont classés en Paladins.

 

Une petite commanderie de l'ordre bretonnien des chevaliers d'Origo, installée dans la baronnie de Saligne, se situe au sommet d'une colline stratégique, entourée de forêts et de plaines verdoyantes. Ce lieu modeste mais imposant se compose d'une tour principale en pierre grise surmontée d'une herse, flanquée de quelques bâtiments annexes tels que des écuries, une forge, et des quartiers pour les chevaliers et écuyers. Le blason des chevaliers d'Origo, probablement inspiré par un symbole solaire ou une étoile à plusieurs branches, est arboré fièrement sur les bannières et boucliers des chevaliers.

 

 

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La commanderie, bien que modeste, dégage un air de noblesse et de discipline.  Les chevaliers d'Origo, une petite force d'élite montée, sont réputés pour leur maîtrise de la cavalerie lourde et leur loyauté indéfectible à la couronne bretonnienne. Ils se dévouent particulièrement à la défense de la baronnie de Saligne et n’interviennent que lors de crises majeures, pour appuyer les troupes de Lordin de Saligne. En temps de paix, ils se consacrent à des tournois et des exercices, tout en gardant un œil vigilant sur les frontières. Leur présence inspire le respect autant que la crainte.

 

Ces chevaliers arborent des armures finement forgées, souvent gravées de motifs représentant des étoiles ou des symboles sacrés liés à leur ordre. Leurs chevaux sont tout aussi imposants, porteurs de caparaçons décorés et entraînés au combat monté, symbole de leur prestige martial et de leur discipline.

 

 

Les chevaliers à pied

 

Les premières armées bretonniennes étaient moins organisées et manquaient des montures nobles et de l'équipement de qualité que l'on associe aux chevaliers modernes. Au cours de cette période, les nobles, bien qu'aspirant à l'idéal chevaleresque, combattaient souvent à pied en raison du manque de chevaux de guerre ou de l'incapacité à se les procurer. Ces nobles chevaliers pouvaient se battre comme des fantassins lourdement armés et protégés. De fait les listes d'armées des premières versions de Warhammer proposaient d'aligner des chevaliers à pieds.

 

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Même après que les chevaliers montés soient devenus la norme, les chevaliers bretonniens étaient parfois contraints de combattre à pied, surtout lors de batailles défensives ou de sièges. Lorsque les circonstances empêchaient la cavalerie de manœuvrer efficacement, les chevaliers descendaient de cheval pour défendre les murs des châteaux ou tenir des positions stratégiques. Ils formaient alors une unité d'infanterie lourde, armée d'épées, de haches ou de masses, et protégée par des boucliers et des armures de plaques.

 

Avec le temps, la cavalerie lourde est devenue l'épine dorsale de l'armée bretonnienne, et les chevaliers à pied ont progressivement été remplacés par des unités de paysans, comme les Hommes d'Armes. Toutefois, les chevaliers descendaient toujours de leur monture si nécessaire, pour démontrer leur bravoure ou leur maîtrise des armes, même à pied. Classés en 4Bd (HOTT-De Mir) ou Lames (HOTT)

 

 

Les chevaliers sur pégase 

 

Ces combattants occupent une place unique et prestigieuse, même au sein de la noblesse déjà très hiérarchisée et élitiste de ce royaume. Ces chevaliers, montés sur des pégases ailés dotés de grâce et de puissance, sont non seulement des héros sur le champ de bataille, mais également des figures de légende, à mi-chemin entre le monde des mortels et celui des êtres bénis par la Dame du Lac. Leur statut privilégié et leur rôle tactique font d'eux des unités clés dans les armées bretonniennes, tant pour leurs compétences martiales que pour leur symbolisme divin.

 

 

Les chevaliers sur pégase portent des armures ornées, souvent décorées de symboles de la Dame du Lac, de lys, ou de griffons pour signifier leur statut sacré. Leurs bannières et caparaçons arborent des couleurs vives et des motifs héroïques, ce qui fait d’eux des figures de proue sur le champ de bataille, visibles de tous et symbolisant l’espoir et la foi. Leurs montures sont des pégases ailés, créatures majestueuses dotées de plumes argentées ou blanches, qui ajoutent une dimension mythique à leur allure. Ces montures, rapides et agiles, ne sont pas seulement des instruments de guerre, mais aussi des symboles de pureté et de la bénédiction divine.

 

 

Les chevaliers sur pégase occupent une place particulière dans la stratégie militaire bretonnienne grâce à leurs capacités uniques de vol et de mobilité rapide. Ils forment une cavalerie aérienne d'élite, capable de frapper l'ennemi là où il est le plus vulnérable, d'opérer des manœuvres d'encerclement, et de semer la confusion parmi les lignes adverses. Leur rôle est crucial dans les tactiques de harcèlement, de chasse aux cibles prioritaires, et de soutien aux forces terrestres.

 

Les chevaliers sur pégase sont souvent utilisés pour harceler les flancs de l'ennemi ou frapper ses lignes arrières. Ils peuvent voler au-dessus des lignes de front pour attaquer les unités vulnérables, comme les archers, les mages, ou les généraux ennemis. En perturbant les lignes de commandement ou en anéantissant les soutiens à distance, ils sapent la cohésion de l'armée ennemie. Leur capacité à voler silencieusement et à frapper rapidement les rend parfaits pour des raids éclair, où ils surgissent sur les forces ennemies sans prévenir, semant la confusion et la panique. Ils peuvent attaquer de manière imprévisible et désorganiser l'ennemi avant que celui-ci n'ait eu le temps de réagir. Les chevaliers sur pégase sont souvent envoyés pour neutraliser des cibles stratégiques telles que des généraux ennemis, des mages puissants, ou des machines de guerre qui pourraient représenter une menace pour les chevaliers bretonniens au sol. Leur capacité à atteindre rapidement ces cibles, à les éliminer, puis à se retirer fait d’eux une unité redoutée. Dans les batailles où des créatures volantes sont impliquées, les chevaliers sur pégase sont souvent la première ligne de défense. Ils sont appelés à affronter des monstres volants, des dragons, ou des unités d’infanterie volante, utilisant leur agilité et leur monture rapide pour neutraliser ces menaces avant qu’elles ne puissent frapper les troupes au sol. Les chevaliers sur pégase, avec leur mobilité et leur vue aérienne, sont également utilisés pour des missions de reconnaissance. Ils peuvent surveiller les mouvements ennemis, identifier des points faibles dans les défenses adverses, ou préparer le terrain pour une attaque décisive des chevaliers au sol. Ils sont classés en Volants.

 

Les sergents à pied

 

Bien que les chevaliers montés occupent la place la plus prestigieuse, il existe aussi des forces de soutien composées de soldats non nobles. Parmi ces derniers, les sergents à pied, armés de haches à deux mains et protégés par des haubergeons de mailles, pourraient jouer un rôle important. Ils représenteraient des combattants d’élite parmi les roturiers, avec des tactiques et un recrutement qui diffèrent de ceux des chevaliers.

 

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Les sergents à pied sont issus de classes sociales plus modestes que les nobles chevaliers, mais ils occupent néanmoins une position supérieure aux simples paysans et hommes d’armes. Ce sont souvent des soldats plus expérimentés, voire des anciens écuyers qui n'ont pas pu être anoblis ou qui n'ont pas eu les moyens de se procurer un cheval. Leur équipement, bien que plus modeste que celui des chevaliers, reste relativement coûteux pour un roturier.  Les sergents à pied peuvent être issus de petites familles de terriens, de la classe moyenne des artisans ou de soldats ayant servi longtemps sous un chevalier. Ils reçoivent une formation militaire plus poussée que les paysans, ce qui les rend plus fiables au combat.

 

 Armés de haches à deux mains, les sergents à pied sont spécialisés dans le bris de formations blindées ou dans les combats où la puissance d'impact est essentielle. Leur protection est plus légère que celle des chevaliers, avec des haubergeons de mailles, des casques simples et parfois des boucliers d'appoint, leur donnant une bonne mobilité tout en leur offrant une protection décente. Grâce à leurs haches à deux mains, les sergents sont idéaux pour briser les lignes ennemies lorsque celles ci se sont abritées derrière des fortifications temporaires en bois lors des combats en forêt. Ils sont classés en 4Aux (HOTT-De Mir) ou Lames (HOTT)

 

 

Les vilains

 

Le recrutement de ces vilains se fait principalement dans les régions montagneuses, forestières ou marécageuses de Bretonnie, où les nobles ne peuvent pas toujours déployer leurs forces montées. Contrairement aux simples hommes d'armes qui sont souvent à peine formés, ces vilains reçoivent un entraînement spécifique au combat sur des terrains irréguliers. Ils apprennent à se battre en formation serrée, mais aussi à se déplacer rapidement à travers les forêts, les collines et les marais. L'accent est mis sur la défense, la mobilité, et la connaissance du terrain, leur permettant de tendre des embuscades ou de retenir des forces plus importantes dans des environnements où la cavalerie et les grandes formations ont du mal à manœuvrer.

 

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Bien que ces unités de vilains soient souvent considérées comme une force auxiliaire, elles peuvent être utilisées en coordination avec les chevaliers montés. Leur rôle est de préparer le terrain pour les charges de cavalerie ou de harceler l'ennemi avant que la charge finale ne soit lancée. Ils protègent aussi les arrières et les flancs de l'armée pendant que la cavalerie engage l’ennemi sur le front principal.  Les vilains sèment la confusion dans les rangs ennemis, forçant les troupes adverses à entrer dans des positions désavantageuses ou dans des zones où les chevaliers bretonniens pourraient lancer une charge décisive.

 

Comme pour toute unité issue des classes paysannes, les vilains sont limités par leur équipement léger et leur manque d'entraînement militaire formel comparé aux chevaliers ou même aux soldats professionnels. Ils sont aussi plus vulnérables sur des terrains ouverts où la cavalerie ennemie ou les troupes mieux équipées peuvent les submerger. Leur rôle est donc très spécifique au terrain difficile et à des tactiques de guérilla. Ils sont classés en 4Aux (HOTT-De Mir) ou Lames (HOTT)

 

 

Les chasseurs

 

En raison des valeurs chevaleresques qui glorifient le combat au corps à corps et l'arc long, les chevaliers bretonniens méprisent l’arbalète. Ils la considèrent comme une arme de lâches, principalement en raison de sa capacité à percer les armures lourdes à distance sans nécessiter une grande force ou une compétence exceptionnelle. Toutefois, l’arbalète est vue comme une arme pratique pour les paysans et les chasseurs roturiers, notamment pour les villageois vivant dans des régions forestières où la chasse est essentielle à leur survie. 

 

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En de rares occasions, des nobles peuvent faire appel à des chasseurs armés d’arbalètes pour traquer des créatures surnaturelles qui hantent les forêts bretonniennes. Ces chasseurs accompagnent parfois des chevaliers, servant de soutien contre des créatures trop dangereuses ou rapides pour être affrontées directement par la cavalerie lourde. Certaines nobles maisons peuvent organiser des chasses contrôlées, où les arbalétriers sont utilisés pour éliminer les animaux qui menacent les cultures ou les villages, comme des loups ou des monstres errants. Dans ce cas, l’usage de l’arbalète est toléré, car elle remplit un rôle pratique dans la gestion des terres. Les carreaux utilisés sont souvent simples, mais certains chasseurs peuvent se procurer des carreaux plus sophistiqués, avec des pointes larges pour abattre des cibles plus massives comme les cerfs ou les sangliers, ou des pointes renforcées pour percer les peaux épaisses de créatures surnaturelles.

 

Recrutés parmi les habitants de la forêt (voir plus bas), les chasseurs s'en distinguent par l 'usage de l'arbalète au lieu de l'association lance courte-bouclier. Plus légers, ils combattent essentiellement en tirailleurs. Ils sont classés en Ps (HOTT-De Mir) ou Tireurs (HOTT)

 

 

Les bouffons

 

Dans un contexte aussi particulier que celui de Bretonnie, où l’honneur chevaleresque règne en maître, l’idée d’utiliser des bouffons comme troupes légères pourrait paraître improbable, voire comique. Cependant, ces personnages, souvent sous-estimés pour leurs talents d’acrobates et leur capacité à se sortir des situations délicates, pourraient être adaptés à des rôles spécifiques sur le champ de bataille. Les bouffons sont souvent des jongleurs, des acrobates, des comédiens et des trompeurs de talent. Ils proviennent des cours nobles, où leur rôle est de divertir les seigneurs avec leurs pitreries. Ces bouffons, habitués à esquiver les objets lancés par leurs maîtres agacés, sont naturellement agiles et ont une excellente coordination, ce qui les rend aptes à des rôles légers sur le champ de bataille. Leur apparence est à la fois leur force et leur faiblesse. Ils sont vêtus de manière éclatante et ridicule, mais cette extravagance fait partie de leur stratégie pour déstabiliser l’adversaire. Les bouffons portent des costumes bariolés et des clochettes, semblables à ceux qu’ils arborent dans les cours des seigneurs, mais renforcés pour le combat. Leurs tenues leur donnent une apparence inoffensive et ridicule, mais cette allure cache leur ruse. Ces couleurs vives sont aussi un moyen de détourner l’attention des véritables manœuvres militaires qui se déroulent ailleurs.

 

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Le principal atout des bouffons de guerre est leur capacité à semer la confusion dans les rangs ennemis. En se déplaçant rapidement sur le champ de bataille, ils peuvent attirer l’attention de l’ennemi vers eux, le poussant à poursuivre des cibles insignifiantes tandis que la véritable menace se prépare ailleurs. Les bouffons, malgré leur ruse et leur agilité, restent des troupes vulnérables. Leur manque d’armure et d’armes puissantes les rend inefficaces dans un combat prolongé ou face à des forces disciplinées. Si l’ennemi ignore leurs provocations et les attaque directement, ces troupes risquent de se dissiper rapidement ou de subir de lourdes pertes. Ils sont classés en Espion (HOTT-De Mir) ou Sneaker (HOTT)

 

 

Les archers

 

Les archers roturiers jouent un rôle important dans les armées de Bretonnie, malgré la dominance des chevaliers et des idéaux chevaleresques. Ces tireurs à l'arc, issus des rangs des vilains (paysans), sont souvent méprisés par la noblesse, mais leur efficacité sur le champ de bataille les rend indispensables pour compléter la stratégie militaire bretonnienne. Les archers roturiers de Bretonnie sont généralement des paysans recrutés parmi la population rurale. Ils n’ont ni l’honneur ni le prestige des chevaliers, mais leur maîtrise de l'arc est souvent due à des années de pratique pour la protection des récoltes. Contrairement aux nobles qui s’entraînent à la joute et au combat monté, les roturiers sont familiers avec des formes de combat à distance plus modestes.

 

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Les archers sont principalement armés d'arcs courts, des armes efficaces pour le tir à distance. Ils portent généralement des vêtements de cuir renforcés ou des protections rudimentaires comme des casques en fer ou des gambisons (vestes matelassées), offrant une protection minimale mais favorisant leur mobilité. Les archers bretonniens ne portent pas de lourdes armures, car cela entraverait leur capacité à se déplacer rapidement et à tirer efficacement. En complément de leur arc, les archers roturiers sont souvent équipés de dagues, de couteaux ou de bâtons pour se défendre en cas de combat rapproché, bien que leur rôle principal soit d’éviter l’engagement direct. Ils sont classés en 4Bw (HOTT-De Mir) ou Tireurs (HOTT)

 

Le trébuchet

 

Les trébuchets sont des pièces d'artillerie emblématiques dans les armées de Bretonnie, un royaume pourtant fortement influencé par la chevalerie et les traditions martiales. En effet, en dépit de la préférence des chevaliers bretonniens pour le combat direct et l'honneur chevaleresque, le trébuchet est l'une des rares armes à distance que les chevaliers tolèrent dans leurs rangs. Cela est dû à son caractère à la fois imposant et noble, étant perçu non pas comme une arme de lâches, mais comme un outil de destruction de fortifications, nécessaire lors de sièges et dans les batailles contre des forces retranchées.

 

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Les trébuchets bretonniens sont des armes de siège lourdes, conçues pour lancer de grands projectiles à longue distance avec une force considérable. Ils fonctionnent grâce à un mécanisme de contrepoids, ce qui leur permet de projeter des charges massives sur de longues distances. Un trébuchet bien placé peut causer des dégâts dévastateurs aux fortifications et aux unités ennemies.  Sur des terrains ouverts, les trébuchets ciblent souvent les unités massives d'infanterie ou les machines de guerre ennemies. Le but est d'affaiblir ou de désorganiser les formations ennemies avant que les chevaliers ne lancent leurs charges décisives.

 

En Bretonnie, l’usage du trébuchet est aussi lié à une certaine fierté. Les trébuchets sont souvent des armes héritées de familles nobles ou construites sur commande pour des sièges importants. Ils sont décorés de blasons et d'ornements représentant les maisons nobles qui les déploient. En raison de leur coût et de leur importance, ils sont parfois considérés comme des symboles de puissance pour la noblesse bretonnienne. Ils sont classés en Artillerie.

 

Campement

 

En guise de socle de campement (utilisé en HOTT-De Mir), l'armée dispose d'une petite avancée vers un lac d'où surgit à l'occasion la dame du lac (ou pour le moins l'une de ses demoiselles de compagnie). Bordée d'herbes hautes et de plantes semi aquatiques, cet espace a conservé un aspect sauvage et inquiétant.

 

Y convergent valets et écuyers accompagnant leur seigneur blessé, dans l'espoir d'une guérison grâce à la sainteté des lieux. Une foule de péllerins se rend également parfois en procession sur le rivage lacustre.

 

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La seigneurie de Saligne fait partie du duché de Parravon. 

 

Selon le Verrah Rubicon :

<< À certains égards, le Parravon rappelle le Gisoreux : la majeure partie du territoire est couverte de montagnes ou de forêts. Toutefois, la forêt du Parravon est constituée de la portion nord-est de la forêt de Loren, un endroit bien différent de la forêt d’Arden. La majeure partie de la frontière séparant le Parravon du royaume des fées longe la Grismerie. Toutefois, là où le fleuve dévie vers le sud, la frontière part au nord à la rencontre des montagnes. Elle est marquée par une rangée d’arbres, qui au fil des siècles semblent avoir délibérément formé un réseau complexe de branches entremêlées. Même les plus citadins des nains peuvent voir qu’il n’est pas naturel. Les fées [ie les elfes sylvains] restent à l’écart du Parravon et attendent des Parravonais qu’ils leur retournent la politesse. Mais on n’a aucune pitié pour ceux qui franchissent délibérément la frontière.

 

Les Bretonniens répugnent à abattre les arbres en masse dans la forêt de Loren, même dans la portion que les fées leur ont permis de s’approprier. On pense que la forêt tout entière est étroitement liée à la Dame du Lac, et par conséquent sacrée. Le bois qu’on en tire est souvent utilisé pour construire des chapelles du Graal, mais même dans ce cas, on l’utilise avec parcimonie. Les villages de forêt vivent de l’élevage des porcs, de la cueillette, et du strict minimum en matière de cultures. Beaucoup sont bâtis autour des arbres plutôt que de les abattre, et la plupart disposent de plates-formes juchées dans les branches qui servent de refuges lors des attaques des orques.

 

On trouve l’essentiel de la population du Parravon dans le val de Parravon, une vallée fertile nichée au creux des montagnes. Les flancs sont couverts de pâturages, mais la partie centrale, qui longe la Grismerie, est cultivable. Les villages locaux sont typiques de Bretonnie. Les Montagnes Grises se font moins escarpées et déchiquetées en traversant le Parravon, et le nombre d’habitants qui peuvent y vivrent et y pratiquer l’agriculture est plus important. On trouve des villages accrochés au flanc des collines au nord, mais au sud de la ville de Parravon, on trouve des terres planes et infertiles, et la plupart des maisons sont bâties sur terrain plat. Cependant, aucun habitant des montagnes ne construirait sa demeure sur une terre fertile, et on trouve des habitations accrochées aux pentes raides dans toute la région.

 

Les châteaux de Parravon sont caractérisés par de hautes tours. Dans la forêt, cela leur permet de dominer les arbres, bien qu’il soit alors impossible de distinguer ce qui approche par la forêt elle-même. Partout ailleurs, il s’agit plus d’une préférence esthétique, bien que les chevaliers possédant des pégases logent souvent leurs montures au sommet de ces tours. La plupart des pégases apprécient en effet de vivre en altitude.

 

<< (...) Les habitants de la forêt du Parravon sont quelque peu distants du reste de la population. Bien des Bretonniens ordinaires pensent qu’ils sont à moitié fées (ce qui est absurde) et qu’ils ont un sens particulier leur permettant de sentir les dangers du monde qui les entoure (ce qui est exact). Les habitants de la forêt traversent l’existence comme s’ils pouvaient être punis de mort pour s’être gratté le dos contre un arbre. Même ceux qui quittent la région s’efforcent de ne jamais rien déranger, fût-ce un tas de déchets. Beaucoup s’en vont parce qu’ils sont las de se sentir constamment observés par des forces qui n’attendent que de sanctionner la moindre infraction.

 

Les autres Parravonais voyagent beaucoup. Depuis des siècles, il est de coutume pour les enfants de quitter leur foyer à l’adolescence et d’être élevés par des parents habitant un autre village. Par la suite, ils se rendent dans une autre communauté pour subir une véritable formation. Quand ils se marient, ils sont censés s’installer ailleurs encore. Ces coutumes dispersent les familles dans tout le duché, mais tous les parents se réunissent pour l’une des fêtes annuelles, presque toujours pendant l’été. Les nobles parravonais ont des coutumes semblables et accordent toujours la permission de voyager dans ce but. En premier lieu, cela signifie que les Parravonais savent qu’il y a un monde hors de leur village et qu’ils ont assez confiance pour voyager. D’un autre côté, ils ont tendance à penser qu’ils ont tout vu et que tout ce qui est considéré comme acquis en Parravon doit être vrai dans le reste du monde. Cette attitude, associée à la volonté des nobles parravonais de permettre aux habitants de voyager, attire un grand nombre d’aventuriers hors du duché. Si nombre d’entre eux reviennent à la maison au bout de leur première aventure après avoir découvert que le monde était un peu différent, les autres persévèrent.>>

 

 



24/09/2024
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